Les primo-accédants représentent plus de la moitié des investisseurs
Tout d’abord, il faut savoir que les primo-accédants représentent les personnes étant propriétaires de leur logement pour la première fois de leur vie. Ils étaient devenus minoritaires par rapport au reste des investisseurs mais la tendance a évolué depuis cet été.
Un montant moyen de l’emprunt en augmentation :
Avant le début de l’été, la part des primo-accédants contractant un prêt avait reculé entre le mois d’avril et le mois de juin. En effet, cette part était passée de 44% à 42% sur tous les prêts réalisés durant cette période. Mais ce chiffre a pris une ampleur totalement différente au mois de juillet puisque 55% des prêts immobiliers ont été réalisés par des primo-accédants.
Mais il n’y a pas que la part des primo-accédants qui a augmenté durant cette période, puisque les montants négociés des crédits de ces derniers a également connu un bond en avant cet été. Pour continuer de comparer les mois de juin et les mois de juillet, le montant moyen emprunté au mois de juin sur 236 mois (un peu moins de 20 ans) était d’un peu plus de 197 000 euros. Pour le mois de juillet et pour la même durée, le montant était de 208 150 euros. On peut donc observer une augmentation non négligeable d’un peu plus de 10 000 euros en seulement un mois. Et si l’on compare à l’année précédente, la différence est encore plus saisissante puisque les montants du mois de juillet 2016 s’élevaient à 194 220 euros.
Un phénomène également présent chez les autres acquéreurs :
Cette augmentation des montants des prêts entre le mois de juin et le mois de juillet est également présente chez les autres acquéreurs. En effet, le montant des prêts est passé de 196 300 euros à 214 250 euros pour des durées de prêt de 191 mois (un peu moins de 16 ans). Et comme pour les primo-accédants, l’écart entre cette année et l’année précédente est encore plus élevé. En effet, on note une différence de presque 26 000 euros entre juillet 2016 et juillet 2017, le montant moyen des prêts au mois de juillet de l’année dernière s’élevant à 188 260 euros.
Les primo-accédants restent des investisseurs fragiles :
En effet, cette augmentation des montants des prêts explique un effort d’investissement supérieur de la part des contractants. Au mois de juin, l’acquisition d’un bien immobilier représentait 4,5 années de revenus tandis qu’au mois de juillet ce chiffre s’élevait à 4,6. L’année dernière ce chiffre s’élevait à 4,21.
De plus, les primo-accédants sont également éloignés des zones tendues puisqu’ils ne peuvent pas assumer la hausse des taux proposés par les banques ainsi que celle des prix de l’immobilier.